International
Classical Music Awards : 2016 Nominee
International
Piano (September
2016) :
Rating : ★★★★★
Glass
enthusiasts need not hesitate
Horvath’s
playing, always unhurried, ensures that the desolation of ‘Why does
someone have to die’ emerges as the emotional hub. It is
fascinating to hear Glass’s take on Viennese Waltz (the 1977 Modern
Love Waltz); and to have the world premiere of the composer’s own
2007 transcription of Notes on a Scandal, a fascinating, enigmatic
piece. …Horvath brings an unremittingly hard touch to the hypnotic
Music in Fifths. Glass enthusiasts need not hesitate
LesVeillesMusicales
"L’ÂGE DE GLASS" On a écouté toute la nuit l'album
"Glassworlds 4" de Nicolas Horvath
Quoi
de mieux qu’une bonne période glaciaire pour lutter contre la
canicule ? Quoi de mieux qu’une salle obscure pour retrouver un peu
d’enthousiasme dans un monde qui en manque cruellement ? Raté. «
L’Age De Glace 5 » nous a laissés froids (je me comprends).
Scénario approximatif et gags recyclés ne font pas un bon film.
Pourquoi
perdre tant de place à vous dire du mal des gens ? Parce que les
séries se suivent et ne se ressemblent pas. Et parce qu’il faut
que je justifie le titre de cette chronique. En juin dernier est
sorti le volume 4 de l’intégrale de l’œuvre pour piano de
Philip Glass, par Nicolas Horvath. Le volume 3 avait déjà été
chroniqué sur LVM. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Parce que
c’est très beau. Parce que même les réfractaires au minimaliste
américain peuvent y trouver leur compte. Et parce que, de nouveau,
le regroupement de pièces datées respectivement de 2002, 1977, 2006
et 1969 remet toute la carrière du compositeur en perspective. La
pièce maîtresse, ici, c’est la transcription pour piano de la
musique du film The Hours, de Stephen Dandry, avec Meryl Streep,
Julianne Moore et Nicole Kidman. Celle-ci y incarne Virginia Woolf,
jusqu’à son suicide en 1941.
Chez
Philip Glass, comme dans « L’Age De Glace », les personnages sont
toujours plus ou moins les mêmes : progressions harmoniques,
arpèges… Mais ici, ils n’apparaissent qu’en filigrane, au
détour d’une phrase, et je pense qu’une écoute en aveugle
réserverait bien des surprises aux allergiques. Nicolas Horvath joue
tout cela avec la même précision que dans le volume précédent, et
la même indifférence aux « canons » du minimalisme, qui rejette
l’ancienne vision, très mécanique, qui dominait dans
l’interprétation de cette musique. On dirait du Liszt,
quelquefois… Mais on aura l’occasion d’en reparler lors de la
publication d’une interview avec le pianiste. Pour compléter le
programme : Modern Love Waltz (une valse de Vienne à la sauce
répétitive, comme un réveillon de Nouvel An mis en boucle), Notes
On A Scandal et Music In Fifths (retour à la radicalité minimaliste
de la fin des années 60, tendance « Quand on me cherche, on me
trouve »). Gageons que, dans le volume 5, on ne trouvera pas les
signes de l’épuisement manifesté par Scrat & Compagnie dans
leur dernier opus. Adieu le machairodus et le rhinocéros laineux,
bienvenue au piano.
Grego
Appelgate Edwards (Gappelagte
- September 8th 2016) : Horvath
does a fabulous job, Bravo to Horvath
I
reviewed the second volume of Nicolas Horvath's Glassworks on
November 2, 2015. Horvath showed me then that he was a rather
brilliant interpreter of the "Etudes" that made up the
volume--and indeed his technical prowess and imagination made the
music come alive convincingly.
Today
we have his Glassworks 4, On Love (Grand Piano 692) and it is very
well performed. There are four works, the lengthy 47 minute "The
Hours," a short "Modern Love Waltz," the World
Premiere of the short "Notes on a Scandal" and the earlier,
mesmerizing "Music in Fifths."
I
come off repeated listenings of this volume with the same general
feeling I get with much of his later work. Some seem a little
schmaltzy, some a little too simplistic, while others stick in my
memory as worthily wrought.
Once
again Horvath does a fabulous job as the pianistic conduit, but at
times there
is
not a whole lot he can do with the music. When there is depth, all is
well. When no, less so. About half of this album attracts me. The
other half I can leave alone. Bravo to Horvath in any case!
Stephane
Godet (2nd
December 2016 - stephanegodet.com) Nicolas
Horvath, pianiste hors normes !
Tout
prédestinait Nicolas Horvath à suivre une carrière de pianiste
classique à l’image de ses pairs et dans le sillon de ses
illustres aînés. Repéré très tôt, formé par les plus grands,
bardé de récompenses, il aurait pu « faire la carrière » du
concertiste parcourant la planète de salle de concert en salle de
concert, égrenant concertos et programmes solistes.
Tout
au contraire, il a choisi des chemins de traverses avec des projets
originaux qui s’inscrivent dans une démarche tout à fait
singulière qui en fait sa marque de fabrique.
Destinataire
de son opus 4 de l’intégrale des enregistrements de la musique
pour piano de Philip Glass qu’il me fit parvenir après avoir pris
connaissance de mon blog, j’ai réalisé la démarche originale de
son auteur.
Je
ne suis pas un grand connaisseur de la musique du compositeur
américain, formé à la Juilliard School, avant de recevoir
l’enseignement de Nadia Boulanger et d’être marqué par sa
rencontre avec Ravi Shankar.
Connu
pour ses opéras, cet enregistrement d’œuvres de Philip Glass
contient la transcription de la musique du film The Hours, complété
par trois pièces dont une enregistrée pour la première fois.
Nicolas
Horvath restitue à merveille les ambiances de cette musique jugée à
tort minimaliste d’après son auteur.
Elle
peut susciter le rejet à qui ne prend pas le temps de se laisser
porter, et même transporter dans un labyrinthe dont l’issue n’est
pas connue à l’avance.
C’est
tout ce qui fait le charme de cette expérience unique aux confins du
spirituel où le départ ne présuppose jamais la fin.
Nicolas
Horvath donne régulièrement l’intégrale de l’œuvre de Philip
Glass en concert. Assurément, une expérience sensorielle unique,
sans doute proche des happenings musicaux auxquels on peut participer
dans églises en Allemagne, allongé pendant des heures.
Chris
Morgan
(Scene Magazine, November 2016)
As
performed by acclaimed pianist Nicholas Horvath, these works are
evocative, cinematic and filled with a pathos that defies easy
definition. …Rather than simply reproducing incidental music,
Horvath’s naked arrangement shines a light on the score, allowing
listeners to appreciate the subtle aspects of the work, both on an
emotional and technical level.
Gilles
Ribardière (L'Education
Musicale - octobre 2016)
Nicolas
Horvath, né en 1977 à Monaco, est un habitué de répertoires qui
s'écartent des sentiers battus. Il se lance aussi dans des défis
étonnants, comme ce marathon Philip Glass offert le 1er octobre de
cette année 2016 au public de la Philharmonie : une nuit
complète consacrée à l'intégrale des œuvres pour piano du
compositeur de Einstein on the Beach ! L'enregistrement intitulé
« On Love » est lui-même partie d'un vaste projet
intitulé Glassworld dont c'est le quatrième numéro. Il est composé
de quatre œuvres. La première, The Hours, est la partition du film
éponyme qui évoque Virginia Woolf, mais arrangée ici pour piano
solo par Michael Riesman et Nico Muhly. Les trois autres
compositions, très courtes, sont Modern Love Waltz, Notes on a
Scandal et Music in Fifths. Il ne faut pas se laisser influencer par
l'idée que l'on peut se faire d'une musique dite répétitive qui
serait ainsi réputée ennuyeuse. Les œuvres de Philip Glass sont
tour à tour puissantes et délicates, évocatrices d'atmosphères
très diverses qu'il a le don de révéler ; il captive à tout
instant l'auditeur, aidé en cela par la sonorité d'un superbe
piano admirablement enregistré. Philip Glass a donc composé la
musique de The Hours. Mais ce qui frappe c'est que même ignorant sa
fonction d'illustration d'une histoire, nous sommes entraînés par
l'enchaînement de ses 14 parties. C'est une partition de musique
pure qui s'adresse à notre sensibilité, d'où un ressenti qui peut
varier d'une personne à l'autre. Si Nicolas Horvath qualifie la
pièce « Something she has to do » de sinistre, d'autres
pourront la trouver mystérieuse. Il applique ce même terme
« sinistre » à propos de « The Kiss », alors
que rien n'interdit d'y voir une évocation du destin. On peut aussi
admirer le talent de Philip Glass en constatant que la réduction au
piano de passages de l'opéra Satyagraha pour la pièce « I am
going to make a cake » n'édulcore en rien la force, la
violence de son propos. Soulignons la délicatesse de
l'interprétation de la pièce « Tearing Herself Away »,
suivie dans sa seconde partie d'une course à l'abîme
impressionnante. Les 47 minutes de The Hours nous entraînent dans
des mondes d'une variété infinie que le compositeur unifie par un
discours d'une grande cohérence stylistique magnifié par les doigts
subtils de Nicolas Horvath.
La
brève composition Modern Love Waltz est étourdissante jusqu'à la
dernière mesure qui plonge l'auditeur dans un vide angoissant. Quant
à la musique de Notes on a Scandal, on peut oublier qu'elle a été
composée pour accompagner les moments souvent tragiques du film
ayant le même titre et trouver qu'en fait, elle traduit une
atmosphère mélancolique sans être pour autant liée à un
programme. Le disque se termine par une œuvre peut-être plus
radicale que les précédentes : Music in Fifths. Elle date de 1969
et annonce cet opéra qui constitue une étape importante dans
l'histoire de la musique au XXème siècle : Einstein on the
Beach, qui surgira dans le paysage musical huit ans plus tard. Un
enregistrement qui confirme l'importance de Philip Glass et le talent
original de Nicolas Horvath.
David
Barker
(Musicweb-international.com - july 2016)
"In
some ways, this is a very easy review to write, as those immune to
the sound-world of Philip Glass won’t have clicked on the link.
Almost certainly I’m preaching to the converted, and I could simply
conclude “yes, go and get this” and not say any more. However,
our editor frowns upon brief reviews, so I need to find another two
hundred and fifty words or so to avoid his wrath. Fortunately, that
won’t be too difficult.
Surprisingly,
the first three volumes in this series (GP690, GP691, GP692) have
managed to bypass our reviewing team, myself included. I put my hand
up for this because of the presence of the piano arrangement of The
Hours, which I consider to be one of the finest film scores ever
written. This recording includes all fourteen movements of the
film-score. The only other recording to provide this is on Glass’s
own Orange Mountain Music label, with his collaborator Michael
Riesman playing (review). Valentina Lisitsa included eight of the
movements in a well-received double CD of Glass piano pieces from
last year (review). Horvath takes a much less emotional approach to
the work than these two. He shaves two minutes from Lisitsa’s time
in the final movement of The Hours, alone, and around ten minutes
from Riesman overall. I feel this works well; while the film-score is
highly emotional, which suits the lush orchestral scoring, the
inbuilt repetitive nature suits a more restrained approach when
played on the piano. This version doesn’t surmount the orchestral
one, but is an interesting alternative which I will certainly listen
to on a regular basis.
Of
the three other pieces, Notes on a Scandal is from a film-score, and
has much in common with music from The Hours, though less motoric.
This single movement is an arrangement by Glass of two parts of the
score. Modern Love Waltz was written to accompany a radio adaptation
of Constance DeJong’s novel Modern Love, and then employed in the
ballet score The Waltz Project. It is his only waltz, and is an
intriguing mix of his style and the Viennese dance. Music in Fifths
is something of an odd one out here. It is very much of his early
highly repetitive style and seems to have little connection to the
“love” theme of the CD.
Production
values are very good: the Fazioli piano sounds quite beautiful, and
the notes are informative, except in justifying the inclusion of the
early piece. Perhaps it would have been better to have omitted the
“On Love” sub-title. I will certainly be seeking out the earlier
releases in this series.
Jean-Baptiste
Baronian
(Crescendo Magazine) Philip
Glass arrangé et retranscrit Rating : Son 9 – Livret 8 –
Répertoire 8 – Interprétation 8
La
plus importante partition du CD, dont il est une question ici,
constitue un arrangement pour piano de la musique du film The Hours,
forme une subtile et étonnante musique d’atmosphère et, chose
paradoxale, donnent même l’impression d’être apaisantes
Infodad.Com
(28
July 2016)
This
is a CD for fans of the film and diehard Glass advocates, one of whom
is the pianist, Nicolas Horvath.
Stéphane
Renard (L'écho
– 30 July 2016) Rating
: 4/5
Nicolas
Horvath poursuit l'intégrale des œuvres pour piano solo de Philip
Glass. Son quatrième album est une invitation à la méditation.
Ressourçant.
Michel
Dutrieue (
klassiek-centraal - 17/08/16 ) Rating
:
★★★★
Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.
De
tijdloze melancholie van zijn met een BAFTA (British Academy of Film
and Television Arts) bekroonde muziek voor de film “The Hours”
uit 2002 vormt een organische suite aangedreven door drie krachtige
karakters in de film, hier vervolledigd met drie ongepubliceerde
bewegingen. De “Modern Love Waltz” uit 1977 breidt de grenzen van
het minimalisme uit door de combinatie van de typische Glass stijl
met de subtiele, Weense danstraditie. De transcriptie van de
filmmuziek voor “Notes on a Scandal” (2006) is een première
opname. Steve Reich beschreef de iconische “Music in Fifths” uit
1969 als de klank en energie van een voorbij razende goederentrein,
een typisch Amerikaans beeld.
Murielle
Fournier et Brigitte Dunwoody (Le
BabillART - August 2016)
Le
pianiste hors normes Nicolas Horvarth, 37 ans, est né à Monaco, a
commencé à jouer du piano dès l’âge de 5 ans et à 15 ans il
enseignait comme assistant de son professeur. Il a gagné 11 prix
prestigieux à ce jour.Connu d’abord comme interprète de Liszt
nous livre sur ce disque le projet de son intégrale de Philip Glass
Glasswords—4 On Love
Jean-Marc
Warszawski (musicologie.org
10 octobre 2016)
Nicolas
Horvath, pianiste et compositeur qui semble, heureusement pour lui et
nous, avoir un peu de mal à entrer dans le rang, continue,
avec ce quatrième album, à enregistrer les mondes pianistiques de
Philip Glass, dont on fêtera les quatre-vingts ans l’an prochain.
Nicolas Horvath, qui aime les expériences scéniques, a d’ailleurs
passé la nuit du 1er au 2 octobre 2016 à la philharmonie de Paris
pour jouer l’intégrale des œuvres pour piano du compositeur
américain. Que les nationalistes ne prennent pas ombrage, fin
juin 2015, le pianiste a passé la nuit à la Maison de la radio pour
interpréter les Vexations composées en 1893 par Érik Satie, qui
consistent en 840 reprises d’une phrase musicale, pour une
durée selon le tempo qui varie 12 et 24 heures.
Au
programme de cet album qui ne dure pas toute la nuit, mais qu’on
peut faire tourner plus de 840 fois, Nicolas Horvath a choisi The
Hours, œuvre en 14 numéros, composée en 2002 pour le film du même
nom de Stephen Daldry. À l’origine, cette œuvre qui fut remarquée
et applaudie a été composée pour un quatuor à corde (un seul
violon et une contrebasse) avec piano. Les arrangements pour
piano sont de Michael Riesman (le pianiste de la création) et Nico
Muhli.
La
Modern Love Waltz date de 1977, n’est pas une musique de film, mais
une musique radiophonique, pour la lecture d’un roman de Constance
Dejong : Modern Love (elle sera la librettiste de l’opéra
Satyagraha, créé par Philip Glass à Rotterdam en 1980). C’est
une des premières œuvres de Glass restées au répertoire des
pianistes.
Notes
on a scandal, est également une musique (fêtée) de film, celle, en
2006, de de Richard Eyre, inspiré du roman de Zoë Heller. La
partition originale a été transcrite pour piano en 2007 par le
compositeur. Il s’agit ici du premier enregistrement mondial.
La
musique de Philip Glass n’est ni minimaliste ni répétitive, il
serait difficile de dire par rapport à quoi elle le serait, même si
la répétition modulaire en est un élément de formalisation
essentiel. Personnellement nous préférons penser à la contraction
de la musique tonale qui commence à s’opérer avec Brahms puis
l’expressionnisme, une musique à l’image d’un monde qui ne se
développe plus et ressasse ses poncifs, une espèce d’indifférence,
comme les dernières notes de Wozzeck, l’opéra de Berg. Une
manière de continuer à planer après le camisolage de la fureur
bienheureuse des années 1968.
Pour
Nicolas Horvath, le thème de ce cédé est l'amour. Contemplatif ?
Routinier ?
Mike
Shooter
(La Vos de los Vientos – 15 march 2018)
Continuando
con el errático repaso que venimos haciendo a la serie “Glassworlds”
del pianista Nicolas Horvath, nos centramos hoy en el cuarto volumen.
Como quizá recuerde el lector habitual del blog, hablamos de una
pequeña colección de grabaciones a cargo del pianista francés en
las que repasa una buena parte de la obra para piano de Philip Glass.
Entre
2015 y 2016, el intérprete publicó cinco discos, cada uno de ellos
con una temática diferente siendo la del que hoy nos ocupa el amor.
No busquéis en la obra de Glass muchas piezas con ese motivo como
punto de inspiración porque en muy pocas el músico habla de ese
tema como inspiración aunque sí que es algo que orbita alrededor de
alguna de las películas a las que el compositor norteamericano ha
puesto música. Esé es, de hecho, el origen de la mayor parte de la
música del disco. Horvath interpreta por un lado las transcripciones
para piano que Michael Riesman y Nico Muhly hicieron de la banda
sonora de “Las Horas”, lo que ocupa la mayor parte del disco. El
resto del programa lo compone música procedente de otra banda sonora
relativamente reciente y dos piezas antiguas de la etapa más
minimalista de Glass.
Comenzando
por “Las Horas”, tenemos que decir que el pianista francés busca
una interpretación más apasionada que otras que hemos oído,
rescatando matices que nos pasaron desapercibidos en otras versiones.
Desde el primer corte (“The Poet Acts”) hay una vivacidad, un
ritmo diferente que probablemente estaba ya ahí pero que en manos de
Horvath se hace mucho más evidente. Algo muy similar pasa en el
resto del disco comenzando con la intensa “Morning Papers”. En
los momentos más reposados de la partitura, el músico no pierde
intensidad y aporta un interesante punto de vista a los compases más
tensos de “Something She Has to Do”. Particularmente interesante
es la visión del músico de las partes de la obra que no fueron
escritas para la película sino que adaptaban composiciones previas
de Glass, quizá porque en algunas otras grabaciones de piano estas
partes suelen ser obviadas. De entre estas destaca su versión de
“Tearing Herself Away”, transcripción de “Island” del disco
“Glassworks”. En todo caso, la interpetación de Horvath de toda
la banda sonora nos parece realmente interesante y está entre las
mejores que hemos oido de esta obra.
Continúa
el disco con una breve versión de “Modern Love Waltz”, pieza
escrita por Glass en 1977 para acompañar a una lectura radiofónica
de una novela de Constance De Jong y luego adaptada para una
adaptación de la obra al ballet. La pieza ha tenido multitud de
versiones que van desde escuetas formaciones de cámara hasta piano
solo, pasando por piano de juguete. Es una de las piezas más
extrañas de ese periodo del compositor ya que no es ya tan
“minimalista” como la mayoría de su material de entonces pero
tampoco termina de desplegar una melodía “glassiana” como las
que vendrían después.
Otra
de las bandas sonoras que Glass compuso para películas de cierta
proyección comercial fue la de “Diario de un Escándalo”. Como
ocurre con varias de sus obras para cine, esta tiene también su
correspondiente arreglo para piano solo escrito en esta ocasión por
el propio Glass y no por Michael Riesman. Horvath toma dos fragmentos
de la transcripción para unirlos en una sóla pieza que aparece aquí
bajo el título de “Notes on a Scandal”. El resultado es
verdaderamente notable y nos recuerda mucho a alguna de las piezas
del segundo libro de “etudes” para piano del compositor
norteamericano.
Cerrando
el disco tenemos “Music in Fifths”, clásica pieza del Glass
minimalista escrita originalmente para grupo pero que ha sido grabada
en distintas ocasiones por todo tipo de formaciones lo que incluye
versiones para órgano o piano solo. Aunque lo habitual es que la
interpretación abarque al menos unos veinte minutos, Horvath opta
por una mucho más amable versión de apenas seis, quizá con la
intención de agradar al oyente menos receptivo al minimalismo más
radical. El intento es de agradecer pero, en nuestra opinión,
desvirtúa el espíritu de la pieza.
Una
prueba de que Glass es ya un clásico en vida es la ingente cantidad
de grabaciones de su obra a cargo de diferentes intérpretes y
formaciones. En la década de los noventa hubo algunos pianistas que
se atrevieron con sus “Metamorphosis” y a ellos se unieron
formaciones de cámara que empezaron a grabar sus cuartetos y otras
piezas similares. Hoy hay multitud de versiones, no sólo de esas
obras sino de los dos libros de estudios de piano, de muchas de las
sinfonías así como de los distintos conciertos, sonatas, etc. que
el músico ha escrito en las últimas décadas. Esto es algo que
parecía imposible en los ochenta cuando Glass se lamentaba, por
ejemplo, de que ningún cantante de renombre quisiera participar en
una de sus óperas. El hecho de que hoy sea tan habitual (resulta
imposible seguir la pista a todas las grabaciones de sus obras que
todos los meses aparecen en el mercado) es un indicio claro del
estatus alcanzado por el compositor a todos los niveles.
The
Naxos Chart - July 2016
: Naxos
Top 20 Bestsellers
Gramola.at
Die
inzwischen vierte Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des
Komponisten Philip Glass durch den monegassischen Meistervirtuosen
Nicolas Horvath widmet sich ganz und gar dem universalen Thema Liebe.
Von
originären Klavierkompositionen bis hin zur Transkription von
Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze breite musikalische
Spektrum vertreten, das Glass' Klangrede beim Publikum so
außerordentlich beliebt macht.
Vierte
Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des Komponisten Philip
Glass durch den monegassischen Meistervirtuosen Nicolas Horvath
widmet sich ganz und gVon originären Klavierkompositionen bis hin
zur Transkription von Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze
breite musikalische Spektrum vertreten, das Glass' Klangrede beim
Publikum so außerordentlich beliebt macht.ar dem universalen Thema
Liebe.
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