As the 4th Volume will soon appear, i just realised that it would have been time to make a blog entry about all the fantastic reviews i received so far on the 3rd Volume
International
Classical Music Awards : 2016 Nominee
Midwest
Tape,
February 2016
This
Nicolas Horvath program reverses time, revealing the metamorphosis in
Glass’s work from his 1980s film and theatre transcriptions,
through The Olympian composed for the Los Angeles Olympiad, to
rarities such as the dream-like Coda
Patrice
Imbaud
(L'Education Musicale - Mars 2016) "A
découvrir absolument !"
Sortie
sous le label Grand Piano du troisième volume d'un corpus regroupant
des œuvres pour piano solo, originales et transcriptions,
interprétées par le talentueux pianiste Nicolas Horvath. Au-delà
de ces considérations musicologiques, sans doute un peu vaines, et
de la place qu'il faut accorder à cette musique particulière dans
la grande histoire de la Musique, peut être faut-il simplement
goûter le plaisir et la beauté ressenties à l'écoute de ces trois
albums, un peu comme un « voyage à travers une œuvre qui ne laisse
pas indifférent, une impression nocturne de flotter sur des eaux
tranquilles d'un lac, sous un ciel étoilé… » (Nicolas Horvath).
Voilà
assurément trois albums admirables, magnifiés par l'éblouissante
interprétation de Nicolas Horvath. Un challenge pianistique qui nous
ouvre dans des conditions optimales le monde sonore si particulier du
compositeur américain.
Métamorphose,
un maître mot dans l'univers compositionnel de Philip Glass, comme
dans celui du pianiste puisque s'appliquant à la composition comme à
l'interprétation, changement de forme et de structure si important
que l'être ou la chose qui en est l'objet n'est plus reconnaissable.
Un procédé bien connu en musique utilisé comme fil directeur dans
cet enregistrement. Un programme comme un « melting pot », un
retour dans le temps remontant jusqu'aux années de formation du
compositeur à la Juilliard School. Metamorphosis (1988) constitue
indiscutablement un tout, même si les différentes sections n'ont
pas été composées dans le même but. The Olympian (1984), pièce
écrite initialement pour fanfare à l'occasion des JO de Los
Angeles, est une sorte de chant à la gloire de la fraternité des
hommes. La Trilogy Sonata nous propose des transcriptions pour piano
de Paul Barnes (2000) de trois opéras de la trilogie des portraits
(Einstein, Gandhi et Pharaon Akhenaton) de Glass (Einstein on the
Beach, Satyagraha et Akhnaten). Coda (1980), issue de The Late, Greay
Johny Ace, s'élève comme une complainte élégiaque à la mémoire
du chanteur Johny Ace, de John Kennedy et de John Lennon. Two Pages
(1968) et Secret solo (1977) traduisent l'influence de la musique
indienne et de Ravi Shankar dans la musique de Philip Glass, tandis
que la Piano Sonatina n° 2 (1959) clôt ce superbe album sur un
aperçu surprenant du « Glass avant Glass ».
Stephen
Smoliar
(Examiner.com, January 2016)
The
most substantial part of Horvath’s album is the collection of five
pieces entitled “Metamorphosis”…
…each
of Barnes’ arrangements stands up perfectly well when performed
independently…
Rob
Haskins
(American Record Guide - May 2016)
Performances
are fine and demonstrate as always Horvath’s intense, almost
romantic expressive choices for the music. Glass’s music benefits
from this approach very nicely.
Lark
Review
(February 2016)
I
found this a very appealing recording
The
Naxos Chart - January 2016 : Naxos Top 20 Bestsellers
Stephane
Godet (2nd
December 2016 - stephanegodet.com) Nicolas
Horvath, pianiste hors normes !
Tout
prédestinait Nicolas Horvath à suivre une carrière de pianiste
classique à l’image de ses pairs et dans le sillon de ses
illustres aînés. Repéré très tôt, formé par les plus grands,
bardé de récompenses, il aurait pu « faire la carrière » du
concertiste parcourant la planète de salle de concert en salle de
concert, égrenant concertos et programmes solistes.
Tout
au contraire, il a choisi des chemins de traverses avec des projets
originaux qui s’inscrivent dans une démarche tout à fait
singulière qui en fait sa marque de fabrique.
Destinataire
de son opus 4 de l’intégrale des enregistrements de la musique
pour piano de Philip Glass qu’il me fit parvenir après avoir pris
connaissance de mon blog, j’ai réalisé la démarche originale de
son auteur.
Je
ne suis pas un grand connaisseur de la musique du compositeur
américain, formé à la Juilliard School, avant de recevoir
l’enseignement de Nadia Boulanger et d’être marqué par sa
rencontre avec Ravi Shankar.
Connu
pour ses opéras, cet enregistrement d’œuvres de Philip Glass
contient la transcription de la musique du film The Hours, complété
par trois pièces dont une enregistrée pour la première fois.
Nicolas
Horvath restitue à merveille les ambiances de cette musique jugée à
tort minimaliste d’après son auteur.
Elle
peut susciter le rejet à qui ne prend pas le temps de se laisser
porter, et même transporter dans un labyrinthe dont l’issue n’est
pas connue à l’avance.
C’est
tout ce qui fait le charme de cette expérience unique aux confins du
spirituel où le départ ne présuppose jamais la fin.
Nicolas
Horvath donne régulièrement l’intégrale de l’œuvre de Philip
Glass en concert. Assurément, une expérience sensorielle unique,
sans doute proche des happenings musicaux auxquels on peut participer
dans églises en Allemagne, allongé pendant des heures.
International
Piano :
4
Stars
Nicolas
Horvath continues his excellent series of Glass piano music. The
longest offering, Metamorphosis (four transcriptions of music used in
a soundtrack and a play) demonstrates Horvath's strengths in his
ability to capture Glass' stretching of time, and his sensitivity to
prolonged moods. The couplings are fascinating, with three opera
excerpts transcribed by Paul Barnes as the Trilogy Sonata. If the
Akhnaten Dance has to live up to ENO's recent staging of the opera,
it still holds dark intensity. The inclusion of the student Sonatina,
a premiere recording, opens a window on the pre-minimalist,
French-influenced Glass. Fascinating
David
Denton (David's
Review Corner, January 2016)
Not
all of the disc was originally intended for the piano, and many
tracks sound that way, though the Glass specialist, Nicolas Horvath,
is always a potent advocate
Bertrand
D
(lesveillesmusicales - 23 février 2016) :
PHILIP AVANT PHILIP
Si
les poules avaient des dents. Si Ponce Pilate ne s’était pas lavé
les mains. Si Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique.
Si la gauche était au pouvoir. Si Elvis était mort…
Autant
de potentialités qui tournent dans nos têtes quand nous n’avons
rien d’autre à faire. L’uchronie a son charme et elle a produit
quelques pièces maîtresses : relisez Le Maître Du Haut Château de
Philip K. Dick. Les forces de l’Axe ont gagné la deuxième guerre
mondiale et une partie des États-Unis est occupée par les Japonais.
Un univers dans lequel un écrivain de science-fiction a écrit un
roman où l’Allemagne nazie a perdu la guerre… Tout ceci semble
n’avoir aucun rapport avec la sortie récente du troisième volume
que le pianiste Nicolas Horvath consacre aux pièces pour piano de
Philip Glass. D’abord les cinq Metamorphosis et puis, entre autres
et dans le désordre, The Olympian (composé pour la cérémonie
d’ouverture des 23èmes Jeux Olympiques d’été), la Trilogy
Sonata en trois mouvements (des transcriptions réalisées par Paul
Barnes à partir des opéras Einstein On The Beach, Satyagraha et
Akhnaten) et la Coda issue de The Late, Great Johnny Ace (conçue
comme une conclusion à la chanson de Paul Simon sur les morts du
chanteur de rythm and blues Jonny Ace, de John Fitzgerald Kennedy et
de John Lennon).
Les
fans de Philip Glass y retrouveront ici tous les tics de langage du
musicien américain : répétitions, arpèges et polyrythmies. Le
plus : Nicolas Horvath traite tout ça comme de la musique de
répertoire, avec un jeu quasi-romantique, là où ses premiers
interprètes optaient pour une vision plus détachée et
métronomique. Mais la gestion du temps, ce pianiste sait ce que ça
veut dire : en 2012, il était à l’origine de la version de
concert
la
plus longue à ce jour des Vexations d’Erik Satie, une petite pièce
pour piano à répéter 840 fois. Avec Nicolas Horvath, cela dure 35
heures, tout seul au clavier. Avant Martine Aubry, aurait-il fait
encore plus long ? Mais ce qui nous rapproche de notre introduction,
c’est la pièce finale du disque : du Philip Glass d’avant Philip
Glass, une sonatine pour piano de 1959, écrite sous l’influence de
son professeur de l’époque, Darius Milhaud. C’était bien
difficile à l’époque de prévoir ce qui suivrait. Si Philip Glass
avait poursuivi dans cette voie, l’histoire de la musique
américaine ne serait pas tout à fait la même. Si
LesVeillesMusicales n’existaient pas, vous ne le sauriez peut-être
pas. Si Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique,
Kennedy serait peut-être encore vivant.
Michel
Dutrieue
( klassiek-centraal - 17/08/16 ) ****
Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.
De
duizelingwekkende puls patronen maken het tot een mijlpaal van het
minimalisme
Alain
Lambert
(19 février 2016 – Musicologie.org)
Voici
donc le 3e disque de Nicolas Horvath consacré à l'intégrale pour
piano du compositeur américain. Et déjà un parti pris de ralentir
le jeu, pour le morceau titre, quand on compare celui enregistré par
le compositeur, hormis le 3e moment, plus rapide ici. Autre
différence notable, la lente apparition du 1er moment et la longue
disparition du dernier. Mais c'est le rôle de l'interprète de
recréer, et de ne pas chercher à reproduire ce qui a déjà été
donné à entendre.
Un
cédé riche et dense, pour redécouvrir l’œuvre (pour piano) de
Philip Glass
Klaus
Heymann
(Janurary 2016 - KLAUS HEYMANN REKOMMENDERAR!)
Nicolas
Horvath’s Glassworlds project continues to impress as it assembles
a collection of Philip Glass' piano music which goes beyond being
comprehensive: new transcriptions, together with versions of works
that are both familiar and seldom heard, are generating a relatively
new branch of piano literature from this composer. Intriguingly
organised in reverse chronology, this third volume combines the
well-known Metamorphosis 1-5 with some genuine rarities that will put
collectors on high alert.
Dionys
(Inactuelles - 8 mars 2016) :
Une lecture transcendante de Glass
Troisième
volume de l'intégrale des œuvres de Philip Glass, qu'elles aient
été composées pour le piano ou transcrites pour cet instrument,
interprétées par le pianiste Nicolas Horvath, Glassworlds 3
Metamorphosis confirme ce qui était déjà audible - et revendiqué
nettement - dans les deux précédents disques : le pianiste explore
« un univers dense, profond mais sensible et qui ne demande qu'à
être découvert ». Sa démarche, c'est une approche en effet
sensible, romantique, celle d'un homme libre qui s'aventure dans les
partitions pour en extraire les beautés. Pas de respect obligatoire
d'une interprétation qui serait intangible. Je rappelle que pour les
détails techniques ou les références des pièces, je renvoie à
l'excellent livret, aux notes du pianiste. Je me place du côté de
l'auditeur amateur, des effets produits.
Comme
le disque s'ouvre sur les fameuses Metamorphosis, tout amateur de la
musique de Philip Glass ne manquera pas d'écouter la version que le
compositeur en a donné dans le disque Solo piano paru en 1989 chez
CBS. Les différences sont importantes. La plus extérieure est dans
l'écart de durée pour quatre pièces sur cinq. Trois sont plus
longues, comme la I : 5'39 chez Philip, 7'17 chez Nicolas. Une est
plus courte, la III : 5'30 chez Philip, 3'29 chez Nicolas. Ce n'est
pas une première dans l'histoire de la musique, bien sûr. Nicolas
prend son temps, le dilate ou le concentre, selon son humeur. Le
résultat, ce sont les différences intérieures : c'est qu'il nous
propose une lecture vraiment nouvelle de celles-ci. Philip Glass les
joue avec un dynamisme, une clarté, assez similaires, j'ai presque
envie d'écrire avec une neutralité brillante, à même de souligner
la virtuosité, les variations thématiques d'une écriture
combinatoire. Nicolas Horvath plonge dans la forêt des notes,
s'abandonne dans les allées du labyrinthe. Tout est plus mystérieux,
plus varié, plus imprévu. On se perd dans la forêt au long de la I
: tout baigne dans une pénombre reposante, et il faut aller cueillir
au détour des sentiers invisibles quelques fulgurances lumineuses
éparses. Il y a parfois une incroyable douceur, une indicible
langueur, comme s'il hésitait devant un Graal intimidant, qu'il faut
apprivoiser par des approches courtoises. À d'autres moments, la
fougue s'empare de lui, les notes sortent en torrent pressé ; une
énergie indomptable emporte l'auditeur, impressionné par la frappe
étincelante, acérée, comme dans la Metamorphosis IV,
magnifiquement bousculée, extraordinaire de clarté illuminante. On
se souvient que Nicolas joue Liszt, on comprend que Nicolas
transcende Glass, pour notre plus grand plaisir. Les contrastes sont
puissants sans être jamais brutaux ou vulgaires, car
l'interprétation reste constamment délicate, attentive, précise.
Après les envolées des pièces III et IV, la Metamorphosis 5
referme le cycle sur des brumes épaissies, peut-être parce qu'on ne
sort pas du cycle des métamorphoses, on plonge à nouveau dans les
mystères de la vie. Quelle lecture formidable, magistrale !
Le
disque propose aussi la Trilogy sonata, trois pièces transcrites
pour le piano par Paul Barnes, extraites de trois opéras «
portraits » du compositeur. La danse d'Akhnaten est éblouissante,
virevoltante, comme l'épiphanie de la lumière sur les pyramides. La
conclusion de Satyagraha bouleverse par le lyrisme de sa mélodie
ascendante, grave, irrésistible comme la marche du Sel de Gandhi,
inoubliable par sa beauté radieuse. Un antidote contre toutes les
morosités ! L'intermède "Knee Play n°4" extrait de
Einstein on the beach alterne une mélodie coulante simple et belle
avec des moments tumultueux d'arpèges enchevêtrés. Nicolas
distingue à merveille les deux strates qu'il entrelace avec une
incroyable subtilité, presque un brin de facétie et dans le même
temps un immense respect.
À
ce programme ambitieux le pianiste a joint une de mes pièces
préférées de Philip Glass, "Two Pages" (1968), joyau de
la musique minimaliste dure. Fondée sur un processus additionnel de
groupes de croches, elle crée très vite un effet hypnotique
saisissant (ou de décrochement pour l'auditeur qui n'entend que le
faussement même...) avec lequel Nicolas Horvath semble très à
l'aise. C'est impeccable, "métronomique" et simultanément
flamboyant comme un tapis chatoyant de courtes flammes piquées de
pointes, véritable tapis volant de la grande maya, cette nature
illusoire du monde pour les Hindous, mais également incarnation de
la géométrie et de la sagesse éternelle.
On
appréciera la générosité de ce disque, qui nous donne aussi à
entendre des pièces rares ou inédites : la petite pièce pour la
cérémonie d'ouverture des vingt-troisièmes jeux olympiques, petit
format pour une ode vibrante, grandiose, qui ménage pourtant un
passage introspectif avant l'ascension finale. "The Late, Great
Johhny Ace" appartient à la famille glassienne des ballades
élégiaques, presque transparentes de limpidité. "A Secret
solo" est au contraire une courte pièce effrénée, délirante,
inspirée par les transes des ragas indiens : superbe curiosité !
Enfin, la"Piano Sonatina N°2" de 1959, qui clôt l'album,
est un souvenir émouvant de l'itinéraire musical de Philip Glass,
alors élève de Darius Milhaud. Il se dégage de cette pièce mise
de rien savante un parfum post-debussyste délicieux, à mi-chemin
entre fantaisie et rêverie.
Inspiré
d'un bout à l'autre, Nicolas Horvath nous fait découvrir pour notre
plus grand bonheur un autre Philip Glass, plus humain, où la
technique n'est plus qu'un chemin vers les grandes sources
énigmatiques, mythiques et magiques, de la vie. Que nous réserve
Nicolas Horvath pour la suite de ces mondes de Glass ?
Alex
Baran (Keyed
In - April 2016)
Young
pianist Nicolas Horvath has a very impressive reputation as a Liszt
interpreter. It’s no surprise then, that his approach to Glass in
Philip Glass – Glassworlds 3; Metamorphosis (Grand Piano GP691) is
strikingly different. His own liner notes to this recording reveal
his inclination toward analytical detail. At the keyboard he extracts
thematic material from the rotating structures that Glass sets
spinning like so many Buddhist prayer wheels. In doing so he compels
the listener to experience the music more melodically than its
hypnotic patterns might otherwise allow. This sets his performance of
the Metamorphosis I-V apart from most others. The melodic imperative
that seems to drive Horvath’s interpretation of Glass’ music is
even more powerful in Einstein on the Beach and the Piano Sonatina
No.2 (1959). There’s even a hint of programmatic interpretation in
the piano version of The Olympian – Lighting of the Torch and
Closing.
By
contrast, however, Horvath completely abandons all classical/romantic
sensibilities in Two Pages (1968), choosing instead to favour the
dominant mechanical nature of the repeating figures, leaving only
Glass’ subtle changes to play with the listener’s mind. This kind
of versatility makes Horvath a compelling interpreter and presents
the repertoire in a deeply engaging and listenable way.
Salvatore
Pichireddu
( Artistxite, February 2016)
Der
französische Pianist Nicolas Horvath hat sich vorgenommen, Philip
Glass’ vollständiges Klavierwerk aufzunehmen. Dabei spielt er—im
doppelten Sinne—auf Zeit: Zum einen wird er noch eine Weile
beschäftigt sein, die insgesamt neun Alben aufzunehmen (das
vorliegende Album ist erst der dritte Teil der Reihe), zum anderen
lässt er bei seinen Deutungen den Kompositionen genügend Zeit, sich
frei entfalten zu können. Dafür verlangsamt er freilich nicht die
uhrwerkhaften Tempi, sondern lässt jeder einzelnen Note genügend
Zeit (und Raum), sich frei entfalten zu können. Das Ergebnis klingt,
bei aller Schlichtheit der Mittel, auch ohne die übliche opulente
elektro-akustische Instrumentierung geradezu überwältigend
raumfüllend, vielschichtig, fast schon symphonisch. “Glassworlds,
Vol 3” legt den Schwerpunkt auf Glass’ Kompositionen aus den
1980er Jahren: Neben dem fünfteiligen Zyklus “Metamorphosis”
(1989) enthält das Album einige (von Paul Barnes angefertigte)
Klavierauszüge aus seinen Opern “Einstein On The Beach” (1976),
“Satyagraha” (1980) und “Akhnaten” (1983), sowie die
Klavierfassung von “The Olympian” (1984), das anlässlich der
Olympischen Sommerspiele in Los Angeles komponiert wurde. Als
(erfreuliches!) Kuriosum enthält das Album die Coda aus “The Late,
Great Johnny Ace”, die Glass fürPaul Simons gleichnamigen Song
(auf “Hearts And Bones”, 1983) schrieb. Mit der
Weltersteinspielung der frühen “Sonatina No. 2” (aus Glass’
prä-minimalistischen Studienzeit, 1959) beschließt Horvath ein
spannendes und erstaunlich abwechslungsreiches Panoptikum, das jetzt
schon unbedingt neugierig auf den kommenden Teil macht.
Arkivmusic.com
(April 2016) recommendation
In
his extraction of the thematic material from the composer's rotating
structures he compels the listener to experience the music more
melodically than its hypnotic patterns might otherwise allow. A
deeply engaging and compelling interpreter"
Gramola.at
Philip
Glass' Klavierwerke sind bei Horvath also in den besten Händen, denn
in seiner Persönlichkeit vereinen sich spieltechnische Könnerschaft
und das gewisse Quäntchen Pop-Feeling, das man für Glass'
minimalistische Klanglandschaften eben auch benötigt.
Glass
und Horvath, das ist für viele Rezensenten inzwischen ein
untrennbares Gespann:Die ersten zwei CDs aus Horvaths
Gesamteinspielung des Klavierwerks von Philip Glass haben enormes
Aufsehen erregt und wurden hoch gelobt. Der auf insgesamt neun Teile
angelegte Zyklus dreht diesmal die Zeit zurück bis an den Anfang der
1980er-Jahre. Glass realisierte damals u.a. "The Olympian",
eine für die Olympischen Spiele in Los Angeles 1984 in Auftrag
gegebene Komposition, aber auch seine bekanntesten Filmmusiken, wie
"Einstein on the Beach", "Akhnaten" und
"Satyagraha".
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